Que disent les jeunes sur la prévention des comportements à risque

En 2024, les Foyers INVIA réalisent leur première évaluation de l’impact social.

Cette évaluation de l’impact social vise à mesurer les effets concrets de nos actions sur les jeunes que nous accueillons.

Nous explorons ainsi quatre thèmes centraux : la sécurité, la santé, la scolarité et les découvertes.

Les adolescents que nous accueillons en foyer sont particulièrement vulnérables. Ils subissent souvent de la négligence, des violences ou des traumatismes précoces.

Ainsi leurs besoins de santé dépassent ceux de la population générale.

Dans les foyers INVIA, les éducateurs accordent une attention particulière à la santé des jeunes. Une infirmière et deux psychologues sont présent pour assurer leur bien_être physique et mentale.

En effet, 15 % d’entre eux ont une notification MDPH (Maison Départementale pour les personnes Handicapées).

L’évaluation porte sur l’impact de la prévention des comportements risques.

Dans cette étude, la question de la santé mentale est abordée à travers des actions de prévention.

Ainsi, nous avons réalisé :

  • 1 790 heures de consultations médicales pour environ 120 jeunes, soit près de 15 heures de soins par jeune.
  • 545 heures de consultations psychologiques ou psychiatriques.

Au-delà des soins, la prévention des risques est essentielle dans notre action éducative. Les jeunes sont conscients de cela :

  • 80% à 90% des jeunes estiment connaitre les conduites à risque tels que: la consommation de l’alcool, le tabac, les stupéfiants, la sexualité & la conduite prostitutionnelle.
  • 86% des jeunes estiment avoir de nombreuses qualités. Parmi eux,65% d’entre eux attribuent cette bonne estime au soutien des équipes éducatives.
  • La prise de conscience des risques liés aux fugues résulte exclusivement de l’action des éducateurs.
  • Pourtant, 25 % des jeunes se sentent souvent seuls, malgré la vie en collectivité. Surprenant, au regard du caractère collectif de l’accueil en foyer.

Malgré nos actions de prévention, l’addiction aux écrans n’est pas perçue comme un risque. Peut-être nous sommes nous trop concentrés sur les risques de harcèlement liés aux réseaux sociaux et pas suffisamment sur les enjeux en santé mentale ?